Il y a quelques années de cela, je me regardais dans le miroir, observant – comme à mon habitude – mes pores dilatés, mes quelques rougeurs et autres boutons qui menaçaient de pointer le bout de leur nez, quand j’ai réalisé que la peau du haut de mon front était légèrement plus sombre que celle du reste de mon visage. Une sorte de halo irrégulier allant de tempe à tempe, restant sur le pourtour de la racine de mes cheveux. Sur le moment, je n’ai pas compris ce que je voyais. Et j’avoue avoir passé une bonne semaine à ne voir que ça, à y penser quasiment H24… avant de reprendre mes esprits, réalisant que cette hyperpigmentation en haut de mon front, c’était sûrement une zone de toutes petites taches brunes (sans accent).

Clarifions un point pour commencer : parmi les taches brunes, on distingue généralement le mélasma (masque de grossesse), l’hyperpigmentation post-inflammatoire (une tache qui survient pile là où un bouton avait fait des siennes) et le lentigo (taches de vieillesse). C’est de ces dernières dont on va parler. J’en ai vu toute ma vie sur le visage de nos ainés (comme sur la photo ci-dessus), mais plutôt sous forme de flocons de la taille d’une lentille écrasée (comparaison inspirée du terme “lentigo”), plus brunes que des taches de rousseur, dispersées ça-et-là sur le visage, le cou et le dos des mains. Parfois, elles sont seules sur une peau bien plus blanche, mais elles sont souvent visibles sur un fond tacheté de milliers de petits points. Et ce fond, c’est plus ou moins ce qui orne le haut de mon front depuis quelques années. Et oui, à 37 ans, apparemment, ça y est, je suis vieille !
Ces taches pigmentaires sont dues à une accumulation de mélanine, la production de celle-ci étant augmentée dans les mélanocytes sous l’effet des rayons du soleil (UVA surtout, mais aussi UVB) et de leur action sur la tyrosinase. Ces taches sont bénignes, mais pas socialement célébrées pour leur esthétique (sûrement car elles sont le signe d’un vieillissement prématuré…). Il n’est pas médicalement nécessaire d’éradiquer les taches brunes, mais je trouve que c’est particulièrement utile pour me faciliter la lutte préventive contre les mélanomes : avoir moins d’irrégularité de teint fait que je peux mieux me concentrer sur mes “vrais” grains de beauté que je scrute régulièrement, vérifiant que rien ne change en termes de forme, couleur, relief et texture. Disons que, sur un teint unifié, sans taches brunes, cette tâche (avec un accent circonflexe) m’est plus aisée !
Aussi, depuis, en prévention – et à l’année – j’évite le soleil et ses rayons : je reste à l’ombre, je me couvre (vêtements, chapeau anti-UV et lunettes de soleil grand format) et j’applique de la crème solaire sur toutes les zones découvertes, notamment le visage, le cou, les oreilles et le décolleté (j’avoue, j’oublie souvent les mains). Je table sur des crèmes SPF50 avec une protection UVA sur l’emballage (gage d’une “plus grande” couverture UVA que sans mention – du moins sur les cosmétiques européens), que je remplace avec des SPF50+ en été, toujours avec mention UVA, dans une formule waterproof pour résister à la transpiration… ou à un usage intensif de brumisateur !
On notera qu’éviter les rayons UV à l’année est essentiel pour éviter les taches brunes pour tous, mais c’est d’autant plus important pour ceux et celles qui portent du parfum (rares sont les formules non-photosensibilisantes), ou qui appliquent des produits comportant des huiles essentielles (notamment celles d’agrumes, pensez-y quand vous voyez “linalool” et compagnie dans vos soins), du rétinol ou composés similaires, et des actifs exfoliants de type AHA ou BHA. D’ailleurs, c’est sûrement ces derniers qui ont taché mon front… Mea culpa !

Et pour atténuer mes taches brunes existantes, il me faut vraiment une bonne dose de patience, et un max de régularité dans l’utilisation des quelques actifs recommandés. Parmi eux, on trouve la vitamine C pure (acide ascorbique), l’arbutine (ou alpha-arbutine), l’acide kogique, la vitamine B (niacinamide) et les rétinols, mais aussi la glabridine (extrait de réglisse), l’acide azélaïque, le hexylrésorcinol, l’acide tranéxamique et les exfoliants AHA/BHA. Il est conseillé de combiner plusieurs de ces actifs pour un maximum d’effet, en associssant ceux qui ont un mode d’action différent sur la peau et la mélanine (ciblant tantôt la régénération cellulaire, la production ou l’activation de la tyrosinase, etc.).
Pour plus de régularité, il peut être utile de miser sur un seul soin qui contienne plusieurs de ces actifs. C’est là que la crème clarifiante Soskin intervient, car elle est hyper dosée en niacinamide (c’est son second ingrédient) et contient aussi – un peu plus bas dans la liste – du hexylrésorcinol et de l’alpha-arbutine. Ce complexe D White Soskin est aussi présent dans le fluide clarifiant de la marque. Donc, si comme moi, vous avez des taches brunes que vous souhaitez éclaircir (voire voir disparaître pour de bons), cela vaut peut-être le coup de regarder ce que cette marque française formule, fabrique et conditionne dans son propre laboratoire à Nice. Je dis ça, je dis rien 😉
