Bilan 2018 versus Perspectives 2019

Alors que nous sommes tous en train de comater en ce 1er janvier, j’ai envie de revenir sur 2018 et d’accueillir 2019 à bras ouverts. Je vais partager avec vous des bribes de l’année passée (ce que je vous ai caché ! ) et mes ambitions pour celle qui vient de commencer.

party hat duck bath
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Excellente année 2019 tout le monde ! Je vous souhaite d’être heureux, en bonne santé et bien entourés par vos proches. C’est – il me semble – le plus important dans la vie, ce qui nous permet de la voir du bon côté, et nous permet de réaliser que, le reste, à côté , ce n’est que du détail.

Alors que nous sommes tous en train de comater en ce 1er janvier (moi pour cause de nuit trop courte et d’avoir beaucoup mangé), j’ai envie de tirer un trait revenir sur 2018 et d’accueillir 2019 à bras ouverts. Je vais partager avec vous des bribes de l’année passée (y compris ce que je vous ai caché ! ) et mes ambitions pour celle qui vient de commencer.

Ce n’est pas une surprise, l’année 2018 a été assez difficile pour moi.


Niveau études principalement, la soumission de ma thèse a été maintes fois repoussée, entre autres parce qu’elle n’était apparemment “pas assez bien”. Inutile de dire que j’en ai vite conclu que c’était moi qui n’était “pas assez bien” (et si, après 12 ans d’études, ce n’était pas ma voie ?). Malgré cela, j’ai tenu, j’ai serré les dents, j’ai travaillé d’arrache-pied encore plus – à en perdre le sommeil. J’ai mis toutes les forces qui me restaient dans la bataille, jusqu’à ne plus en avoir et devoir carrément forcer la soumission de ma thèse telle qu’elle était, début décembre. Il fallait que ce cauchemar cesse. Ma thèse, elle n’est pas parfaite (on lui reproche surtout de ne pas être “assez bien écrite en anglais scientifique”), mais elle ne mérite pas pour autant de recevoir des tomates pourries : depuis septembre 2013, j’ai eu des idées, j’ai fait le boulot pour les tester, j’ai trouvé des choses, et ces choses-là sont présentées de manière plutôt claires dans mon manuscrit de 321 pages. J’ai investi du temps, de l’énergie et beaucoup d’argent dans cette thèse (je ne suis plus payée depuis juin 2017…). En 2019, un jury va le lire et je vais devoir par la suite me rendre en Angleterre pour le rencontrer et savoir ce qu’il en a pensé. Cela peut passer (avec des changements mineurs ou un peu plus importants, qui seront à réaliser rapidement avant d’obtenir officiellement mon diplôme), mais cela peut aussi casser (on peut me dire “faut tout réécrire et tout re-soumettre” et je vivrai cela comme un “retour à la case départ” que je risque de refuser – pour le bien de ma santé mentale). On verra bien, croisons les doigts…

Que cela passe ou casse en terme de thèse / diplôme au premier semestre 2019, je ne suis pas vraiment avancée en terme de carrière professionnelle. Je sais ce que je sais faire, je sais ce que je veux faire (chercheur en biologie), mais je n’ai pas le réseau pour obtenir un tel poste “facilement”, donc cela va dépendre en partie du facteur chance… Même avec une thèse validée, je vais devoir me battre pour pouvoir travailler dans mon domaine (au sens large). Pour me donner de meilleures chances de réussite, je vais booster à fond mon profil, essayer de me faire connaitre et – surtout – je pense partir au Canada au deuxième semestre 2019 – et ce, avec ou sans ma thèse en poche. Il me faudra un certain montant sur mon compte en banque pour pouvoir obtenir un visa, donc, en attendant, je vais travailler dans un supermarché pour économiser (je dois signer le contrat cette semaine).

Partir hors d’Europe, c’est quelque chose que j’ai toujours voulu mais que je n’ai jamais fait, même pour des vacances ! J’appréhende, car on sait tous les différences qu’il y a entre rêves et réalité, et aussi parce que, le Canada, c’est un peu “le choix par défaut” : j’ai toujours voulu vivre aux États-Unis et un hiver de 6 mois me fait peur, mais j’ai plus de chances professionnelles au Canada et je ne saurais pas me focaliser sur mon travail et non la géopolitique si je vais aux US #miniactiviste… J’ai aussi peur des rythmes fous de travail, des distances qui font qu’on ne peut pas vraiment partir voyager le temps d’un week-end quand on a un petit budget, que ma famille et mon chat me manquent, de me sentir seule… et de comment cela va impacter mon couple. Car, oui, je ne vous l’ai pas dit, mais depuis octobre 2017, il y a un barbu (un Anglais ! ) qui a une place de choix dans mon cœur <3 ! Ce n’est déjà pas facile, moi en France et lui littéralement coincé en Angleterre (on s’est vus une cinquantaine de jours en 2018…), donc je n’ose pas penser à ce que ça va donner si je pars vivre sur un autre continent… L’avenir nous le dira.

Et sinon, en 2018, niveau santé, cela a été. En vrai, je ne suis pas complètement remise de mes opérations chirurgicales (on en reparlera), mais j’ai décidé de laisser faire, j’avais d’autres choses à gérer – comme vous pouvez le constater ! J’ai pas mal joué à Pokémon Go pour “me sortir”, voir des gens et “faire de l’exercice” en m’amusant, et cela m’a permis de ne pas reprendre de poids (après ma fonte suite à mes troubles de l’anxiété en 2017 – d’ailleurs je vais plutôt bien dans ce domaine, tant que je n’ai pas une masse de stress incroyable sur les épaules). Ce jeu m’a par contre valu, en décembre, un passage aux urgences : je suis tombée face contre terre, j’ai rayé mes lunettes (ce qui m’a coûté 62 euros de faux frais…), et surtout j’ai arraché partiellement l’ongle de mon annulaire gauche. Cela aurait pu être bien pire, et cela s’arrange peu à peu avec le passage quotidien des infirmiers, mais je suis encore un peu “””handicapée””” par ma poupée et faut que je fasse toujours attention.


Et sinon, quasiment pas de lecture en 2018, je n’en avais pas le temps. Moins de séries, moins de films, moins de loisirs – pour la même raison. Beaucoup moins de shopping, vu que je n’avais pas de vrai salaire. Moins de voyage aussi, même si j’ai rendu visite à mon chéri plusieurs fois (profitant de devoir aller bosser quelques semaines sur ma thèse auprès de mes superviseurs), et même si je suis partie incognito (sans rien partager sur les réseaux, pour que mes superviseurs ne l’apprennent pas et ne me le reprochent pas…) à Madère une semaine fin août, à Strasbourg pour les marchés de Noël (le week-end juste avant l’attentat…) et en Angleterre 10 jours juste après.
Et surtout pas trop de blog en 2018, j’avoue que cela me manquait, j’y pensais régulièrement, mais j’ai dû me faire une raison : j’avais vraiment l’écriture en horreur à cause de ma thèse. D’ailleurs, vu que je ne supporte toujours pas vraiment la vue de ce clavier et que ce vieil ordinateur devra bientôt être rendu à ma fac, je viens de m’offrir un nouvel ordinateur ! Qui a dit que je n’avais pas fait beaucoup de shopping, récemment ? En vrai, en 2019, le budget sera toujours aussi serré, mais j’essaierai de me faire un peu plus plaisir niveau voyages et loisirs. Et niveau blog ? Je suis bel et bien de retour, et j’avoue, j’ai tellement de choses à vous dire que je ne sais pas par où commencer !

Auteur/autrice : platinegirl

Cyrielle alias platinegirl. 35 ans. Toulousaine à Toronto, j'ai aussi vécu en Angleterre et à Strasbourg. Doccteur en sciences devenue rédactrice professionnelle... et shopping-addicte en rédemption !

3 réflexions sur « Bilan 2018 versus Perspectives 2019 »

  1. Je suis tellement admirative de ton parcours d’études ! J’espère vraiment que ça va signer la fin et que tu vas enfin obtenir ton diplome.
    C’est bien le Canada ! La vie y est plus douce et d’une manière générale, l’emploi aussi. Après je ne sais pas si tu trouveras LE super job dans ton domaine car je ne connais pas assez.
    Je te souhaite le meilleur et j’ai hâte de te relire !

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