Livre jeunesse # 48 : Ne t’en va pas – Paul Griffin

ne t'en va pas

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir un roman qui m’a beaucoup touché et ému. C’est mon coup de coeur de mars, j’espère que ma chronique de “Ne t’en va pas” de Paul Griffin vous donnera envie de le découvrir… En plus, il ne coûte pas trop cher pour un broché : 14 euros !

Quatrième de couverture :

Rien ne préparait Céce, lycéenne réservée mais pleine d’avenir, à tomber amoureuse de Mack. Le jeune homme est tout son contraire : il a abandonné l’école, attire les problèmes comme un aimant et se passionne pour le dressage des chiens maltraités. Quand ils sont ensemble, pourtant, la vie semble tellement plus facile. Céce prend confiance en elle et Mack parvient à gérer son agressivité. La grisaille qui les entoure disparaît sous les projets d’avenir. Mais Céce réussira-t-elle à apaiser pour de bon la colère tapie dans le coeur de Mack ? Jusqu’où, par amour, sera-t-elle capable d’aller ?

Mon avis :

Comme souvent, je me suis laissée tenter par ce roman à cause de sa couverture. Sombre et plutôt orientée pour les adolescents, elle me donnait envie d’en savoir plus sur ce roman, je voulais savoir si l’histoire qui allait m’être contée allait être classique ou issue de la littérature de l’imaginaire. J’avoue, je n’ai pas lu sa quatrième de couverture, je me suis jetée comme souvent dans l’inconnu, je me suis jetée dans le vide… et je suis retombée sur mes pieds, plus bas, presque émerveillée par ma découverte. Je ne m’attendais pas à avoir un tel coup de coeur avant de commencer ma lecture. J’avais juste senti, à travers cette belle couverture, que l’univers sombre de ce roman pourrait me plaire. En fait, je dois avouer que, au début de ma lecture, j’ai pris peur car c’était bien trop sombre pour moi, presque glauque… Mais j’ai tenu bon et je n’ai pas réussi à fermer ce roman avant de l’avoir fini, c’est pour dire.

Edité par La Martinière Jeunesse, je savais que ce roman serait qualitatif dans la forme, mais j’avoue que j’avais un petit a-priori sur son auteur, Paul Griffin, que je ne connaissais ni d’Eve ni d’Adam : c’est bête, mais j’ai tendance à préférer les romances jeunesse écrites par des femmes… Finalement, je suis bien contente d’avoir dépassé ce petit cliché car ce roman m’a … perturbée, et remuée en bien.

Comme je vous le disais, il est assez sombre, presque glauque. C’est les vacances d’été dans une banlieue pommée des Etats-Unis, paumée et surtout assez pauvre. On imagine les maisons délabrées, les odeurs pestilentielles près des poubelles que personne ne passe jamais ramasser, les voitures pourries, les plats crades proposés dans le resto du coin… C’est les vacances et les jeunes ne peuvent pas partir, ils n’en ont pas les moyens et doivent donc trouver du travail. Parmi eux, il y a Tony qui va fuir son univers lugubre pour s’engager dans l’armée, il y a aussi Cécé, sa jeune soeur, qui passe ses nuits à travailler pour espérer décrocher une bourse pour aller à la fac, et il y a notre héros, Mack, qui a depuis longtemps laissé tomber l’école et tente de survivre malgré tout à son quotidien et à ses soucis … mentaux. Vous imaginez bien combien tout cela est loin d’être joyeux. J’avoue, j’ai été un peu déprimée au début de ma lecture, puis j’ai apprécié le fait de voir un espoir, au loin, se rapprocher pour ses trois personnages et notamment Cécé et Mack.

Je ne vais pas vous raconter ce qu’il se passe, si l’espoir se concrétise ou pas, mais sachez que je n’étais pas au bout de mes peines ! J’ai été surprise par quelques rebondissements auxquels je ne m’attendais pas à force de lire des romances à happy end, j’ai vu mon moral jouer les montagnes russes en lisant ce roman (je suis une fille assez empathique)… et, finalement, j’ai apprécié la différence qu’apporte Paul Griffin à ce roman qui n’a rien à voir avec tous ceux que j’ai eu l’occasion de lire jusqu’ici. Je me suis attachée à Céce et Mack même si je ne les comprenais pas, j’ai adoré les passages en lien avec les animaux, j’ai versé de très nombreuses larmes, j’ai souri quand j’ai vu de la lumière au fond de ce tunnel sombre qu’est le destin de ces jeunes gens… Et, finalement, je suis sortie grandie de ma lecture, car elle a su me toucher et me faire espérer mieux pour ces personnages et moi-même d’une manière très particulière…

J’ai du mal à trouver les mots pour vous faire comprendre combien ce roman est différent et assez inoubliable pour moi, sans vous dévoiler ce qu’il nous cache parmi ses rebondissements. Alors je vais juste vous souhaiter de pouvoir croiser son chemin car je suis certaine que les jeunes ados ou jeunes adultes qui me lisent actuellement ont tout à gagner de découvrir le destin particulier de Céce et de Mack.

La note de l’addicte : 5 Etoiles

Et vous, vous aimez les chiens ? ^^

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challenge coup de coeur

Auteur/autrice : platinegirl

Cyrielle alias platinegirl. 35 ans. Toulousaine à Toronto, j'ai aussi vécu en Angleterre et à Strasbourg. Doccteur en sciences devenue rédactrice professionnelle... et shopping-addicte en rédemption !

3 réflexions sur « Livre jeunesse # 48 : Ne t’en va pas – Paul Griffin »

  1. Flûte, ce n’est pas pour Minimoi, elle est est cynophobe! A moins que ça lui fasse voir les choses d’un autre œil?

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