Livre culte numéro 8: Mansfield Park – Jane Austen

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Je passe en coup de vent ce matin car, depuis hier en fin de journée: plus d’internet. Le pire étant que j’ai passé ma journée dans le bus, le métro et le tram donc je suis grave en manque (!) et surtout j’ai beaucoup de retard de mails à lire et répondre, d’articles à lire et à écrire, de commentaires à répondre, de concours à mettre à jour…! Donc, je profite d’avoir cet article en brouillon pour le partager avec vous: c’est ma chronique de Mansfield Park, un autre roman de Jane Austen (je vais finir par faire le tour!)!

Il est en vente 8,20 euros dans toutes les librairies, aux éditions L’Archipoche!

Quatrième de couverture:

Issue d’une famille miséreuse, Fanny Price est âgée de dix ans quand elle est adoptée par son oncle maternel, Sir Thomas Bertram, qui va prendre en charge son éducation. Accueillie dans le domaine de Mansfield Park, Fanny est élevée avec ses cousins et cousines qui, à l’exception d’Edmund, la traitent avec indifférence ou mépris.

La gratitude et l’affection qu’elle éprouve à l’égard de son cousin se transforment au fil des années en un amour qu’elle garde secret. Quand un bon parti se déclare, Fanny n’a de choix qu’entre un mariage de raison et un retour à sa condition première… 

Mon avis:

Avant-propos: contrairement à ce que le titre de ce livre peut faire penser, il s’agit d’une édition française.

Comme d’habitude, hélas, avant de commencer à vous donner mon avis sur ce livre, je me dois de vous conseiller de ne pas lire son résumé qui, dans son deuxième paragraphe, raconte ce qu’il se passe bien au delà de la moitié du livre. C’est assez rageant de lire une quatrième de couverture qui donne envie de lire un livre mais qui nous empêche par la suite de le lire convenablement tant on attend, chapitre après chapitre, un événement qui nous a été « spoilé »…

Si j’ose vous avouer en premier lieu de point négatif de “Mansfield Park”, c’est parce que c’est, justement, le seul et unique point négatif de ce livre, ce qui est une consolation, en soi.

En effet, déjà, du point de vue de l’objet-livre, il y a de quoi être ravi tant il est de bonne qualité. L’illustration de première de couverture est superbe, même si c’est un portrait qui nous est plus contemporains, à nous lecteurs, qu’à Jane Austen! Son format poche est très pratique à lire, malgré son nombre de pages très important et le fait que les chapitres ne soient pas séparés par des pages vierges. Alors, certes, en cours de lecture, la tranche de ce livre se plisse du fait de son épaisseur, mais c’est un moindre mal pour un plus grand bien.

L’histoire, quant à elle, est impeccable. On s’attache dès le début à son héroïne (malgré ses défauts frappants pour des personnes de notre époque). L’atmosphère de sa maison d’accueil est très bien présentée, via notamment les discours que tiennent les membres de sa famille. Ces personnages, justement, sont tout simplement parfaits, réalistes et dotés de suffisamment de défauts pour que notre lecture soit agréable (franchement, si tout était parfait, qu’y aurait-il à raconter ?) et notre compassion envers Fanny à son apogée. Encore une fois, Jane Austen réussit le tour de passe-passe de donner vie à la campagne anglaise, alors que, de loin, elle semble bien fade et ennuyeuse! Et, encore une fois, elle réussit à créer de toute pièce non pas une mais plusieurs romances crédibles qui vont ravir les amateurs de romances classiques.

Comme il est aisé de suivre les détours de la plume de Jane Austen! Alors que tout est fait pour nous décontenancer, nous lecteurs du XXIème siècle, tant du point de vue de mœurs et de convenances passés de mode que dans l’art du discours que semblent utiliser avec facilité Fanny et ses proches, Jane Austen réussit à alterner discours direct et indirect en toute facilité et l’on se laisse bercer par ses mots et par ses phrases, et l’on se découvre à sourire quand de bien nobles et jolies paroles cachent en réalité de l’ironie de la part du personnage qui les a proféré.

Mansfield Park est un roman prenant qui ne lasse pas une seule seconde. Les amateurs de Jane Austen devraient l’adorer presque autant que d’autres classiques de l’auteure, les autres trouveront dans ce livre de quoi découvrir Jane Austen et s’y attacher, voulant à tout prix lire les cinq autres livres.

La note de l’addicte:

Et vous, vous allez commencer à lire du Jane Austen suite à ma pression constante de vous en parler??? 😀

Cliquez pour retrouver ce roman de Jane Austen en vente: Mansfield Park : Ou les
trois cousines

challenge austenien

Challenge God Save The Livre

Ce livre a été lu dans le cadre du Challenge Austenien (ICI et LA) et du Challenge God Save The Livre (ICI et LA).

Auteur/autrice : platinegirl

Cyrielle alias platinegirl. 35 ans. Toulousaine à Toronto, j'ai aussi vécu en Angleterre et à Strasbourg. Doccteur en sciences devenue rédactrice professionnelle... et shopping-addicte en rédemption !

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